Archivio
Attivo Arte Contemporanea
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Galleria d'Arte Il Salotto via Carloni 5/c 22100
Como
ANIMA-LI
mostra tematica interdisciplinare
21 febbraio al 1 aprile 2004
Jean Raine (Bruxelles 1927-Rochetaille 1986) non ancora ventenne scrive le sue prime poesie: scopre Rimbaud e Mallarmè, Vitrac e Artaud. Subito dopo la seconda guerra mondiale va a Parigi: frequenta i seguaci di Andrè Breton, incontra Pierre Mabille e Gaston Bachelard. Intanto termina gli studi di legge, scienze politiche e archeologia all'Università di Bruxelles. Gira il suo primo film (con Mabille) nel 1949, anno in cui nasce il Movimento Cobra: Raine collaborerà a tutti i numeri della rivista omonima, fino allo scioglimento del gruppo (1951). I suoi scritti incominciano ad essere pubblicati in riviste europee d'avanguardia. Ma "la poesia deve diventare un'immagine" e Raine si dedica alla pittura. Espone per la prima volta a Bruxelles nel 1962, a Parigi nel 1964 e in Italia (Orvieto) nel 1965. Partecipa a rassegne internazionali della giovane pittura belga. Fonda a Bruxelles il "Club Antonin Artaud", un istituto pilota per curare e reinserire nella società gli ammalati mentali. Parte poi per gli Stati Uniti: Espone a San Francisco, Los Angeles e in altre località. Rientra in Europa nel 1969, si stabilisce a Rochetaille (Saona). Fino al mese di giugno 2004,
alla Bibliothèque Royale de Belgique resterà allestita una
mostra dal titolo Signé JR : Un artiste à découvert. Signé J.R. : Un artiste à découvert Jean Raine, qui avait 20 ans au début des années 1950, fut poète, cinéaste et filmologue, poète et psychologue, et peut-être surtout peintre, lorsqu'il céda enfin à son indiscutable sensibilité à l'image. Il fut malheureusement également victime de l'alcool, avec un premier delirium tremens au seuil de la trentaine. Vingt ans au début des années 1950, c'est l'âge de sentir encore les effluves du surréalisme, de sauter à pieds joints dans l'aventure Cobra, d'entrouvrir la porte du P.C. et de la refermer précipitemment, de s'ouvrir aux avancées des sciences humaines, d'ébaucher des théories sur l'art abstrait, de vivre le cinéma encore libre de tout professionalisme. Puis, les années passant, d'ouvrer pour plus d'intelligence et d'ouverture dans d'autres domaines humains, s'inscrire dans le courant de l'anti-psychiatrie par exemple. Et, cherchant toujours sa route, de venir à la peinture pour de bon, dans un esprit resté le même, avec ses êtres émergeant des profondeurs du rêve, jusqu'à la fin, presque soixante ans seulement en 1986. La présente exposition, construite à partir des archives données aux Archives et musée de la littérature par Sanky Raine, s'attache à suivre dans les méandres des époques qu'il traversa le parcours de cette personnalité riche et fragile, en tentant de faire ressortir l'unité, ou plus simplement, l'identité de Jean Raine. Il fut cinéaste documentaire avec ses amis Henri Storck et Luc de Heusch. Réalisa un film scientifique sur le test projectif, de psychologie, dit « du village ». Il écrivit des textes théoriques sur le cinéma d'avant-garde, et accumula des documents en vue d'une thèse sur « le climat collectif dans lequel est né le cinéma abstrait ». Doué d'une « intuition psychologique » certaine, comme le dit Luc de Heusch, passionné des autres, Jean Raine a toujours été à l'écoute des patients rencontrés lors de ses nombreuses hospitalisations. Il sera fondateur et administrateur du Club Antonin Artaud, qui tente de traiter les malades mentaux en milieu ouvert, par la pratique artistique et l'expression de soi. Fondé en 1960, le Club Antonin Artaud est toujours en activité aujourd'hui. Jean Raine fut aussi un « peintre Cobra, à coup sûr », comme il le dit lui-même dans une lettre à Dotremont, et comme le confirme Willemijn Stokvis dans son ouvrage sur le mouvement. Il peignit en effet d'immenses toiles mettant en jeu et en action tout son corps (« les mots, dit-il alors, n'ont pas la portée du geste vécu, agi »), utilisa des supports et matériaux de récupération pour ses dessins, et composa des livres d'artistes à quatre mains, mêlant mots et dessins, dans la plus pure tradition Cobra. Son écriture, que ce soit dans ses lettres, ses poèmes ou proses poétiques assume, dit-il, « quelques audaces de style, mais [s]on inspiration est rétro ». Par ailleurs, il est toujours acide, traquant l'illusion et l'espoir de l'amour pour faire taire leurs élans, mais ne peut s'empêcher malgré tout d'exprimer les pulsions universelles, une certaine tendresse, un goût de la vie qu'il appellera ailleurs une « soif d'existence » - l'idée de soif dans ce contexte faisant bien sûr une ironique référence à son alcoolisme. Queste sono le sezioni della mostra: 1 et 2 : Petites encres envoyées par Sanky - 3 et 4 : catalogues d'expo (avec poème "coup de théâtre à la dernière" et une lettre-poème d'Ivan Alechine - 5 : Pierre Alechinsky (et le PC, et surtout Cobra) - 6 : Les amis et les arts : Lettres et photos Luc de Heusch, Henri Storck, Théodore Koenig, une lettre de Cioran. - 7 : Jean Raine et le cinéma (collab à Perséphone, collab avec Storck, organisation du Festival du cinéma expérimental et abstrait, texte sur Cocteau) - 8 : Club Antonin Artaud, avec Journal d'un délirium et une lettre de Broodthaers - 9 : Oeuvres publiées (avec extrait de la lettre publiée à Camillo Baciu, Agronomie et fausses réalités, Oeuvre poétique, etc - 10 : Livre d'artistes (Ecluses pour l'ncre et autres oeuvres publiées avec encres ou dessins - 11 : Livres d'artistes (L'Enfer de la phobie, L'Echelle) Interview inédite de Luc de Heusch par Philippe Dewolf, à l'occasion d'une exposition Jean Raine à Namur, en 1992. Per saperne di più |
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